Il est important de comprendre que l’accouchement est une étape importante pour le bébé qui subit d’importantes contraintes physiques internes (le bassin de la maman, la pression du diaphragme), externes (parfois induites par l’équipe médicale pour faciliter sa sortie), mais aussi chimiques (péridurale) et émotionnelles (l’enfant ressent le stress de sa maman).
Le nourrisson
L’idéal est de voir le bébé rapidement après la naissance. Les dysfonctions n’ont ainsi pas le temps de s’installer durablement. Globalement, il est recommandé de
Consulter votre ostéopathe durant le premier mois de vie, puis aux étapes clés du développement, pour prévenir certains troubles de la petite enfance, et favoriser une croissance harmonieuse.
- 1er mois: Pour dresser un premier bilan, et corriger les possibles séquelles de l’accouchement ou de la position intra-utérine. Si bébé a du mal à téter, qu’il commence des coliques, du reflux…etc, vous pouvez l’amener immédiatement après le retour de la maternité. Si bébé ne présente pas de troubles, vous pouvez attendre 3/4 semaines pour réaliser un bilan.
- Jusqu’à 3/4 mois il est plus facile d’agir sur les plagiocéphalies (crâne plat). Il est toujours possible de travailler dessus après mais les résultats seront moins rapides.
Le traitement chez le nouveau né se compose exclusivement de techniques douces, dans le respect de ses tissus. A la fin de la séance des conseils vous seront proposés.
Pour le nouveau né il est intéressant de consulter l’ostéopathe lorsque :
- lorsque l’accouchement s’est fait sous péridurale ou a été volontairement retardé,
- lorsque la naissance a été trop longue (plus de huit heures) ou trop rapide (moins de deux heures),
- lorsque l’on a eu des jumeaux (ou plus !),
- lorsque le bébé s’est présenté par le siège, le front ou la face,
- quand le cordon s’est enroulé autour du cou,
- quand on a utilisé les forceps ou la ventouse,
- quand on a appuyé sur le ventre de la maman pour faciliter l’expulsion,
- lorsque la maman a chuté sur le ventre ou sur le bassin dans les dernières semaines.
- En cas de césarienne,
- en cas de souffrance fœtale,
- en cas de réanimation, même légère, du bébé.
- En cas de prématurité,
Observez votre bébé et n’hésitez pas à consulter si :
- il se cambre en arrière quand on le prend ou quand on lui donne la tétée
- le bébé est raide avec les bras et les mains crispés.
- il sursaute au moindre bruit et montre de petits tremblements
- il est atone et a du mal à tenir la tête
- il ne dort pratiquement pas
- il régurgite
- il pleure tout le temps
- il ne digère pas et est agité après la tétée
- il a du mal à téter
- il use ses cheveux derrière la tête de manière asymétrique
- il est tombé de plus de sa hauteur,
- il a une mauvaise position de hanche, de pieds
- il met toujours un bras en arrière
- il tourne toujours la tête du même coté et dort toujours du même coté
- il louche de façon permanente
- il a un oeil qui pleure
- il a une respiration bruyante
Ce travail aura pour but de corriger ou de prévenir certains troubles tels que :
- torticolis
- tête plate, asymétrie de la face
- canal lacrymal bouché
- trouble de la succion (gênant l’allaitement),
- troubles digestifs (constipation, diarrhée, reflux, régurgitations)
- pleurs excessifs, irritation, troubles du sommeil
- troubles ORL à répétition (bronchites ashtmatiformes, etc)
Il est également important que votre ostéopathe accompagne votre enfant au cours des étapes importantes de son développement : position assise, 4 pattes, marche.
Tout en respectant son rythme et par des techniques douces, il pourra ainsi libérer les blocages qu’il retrouvera au niveau du bassin, de sa colonne ou ses membres pouvant gêner ou retarder l’une de ces étapes.
Pour les bébés de moins de 6 mois, n’hésitez pas à demander un certificat de non contre indication à la prise en charge ostéopathique à votre médecin traitant.
Chez l’enfant vous pouvez consulter l’ostéopathe pour:
- faire un bilan
- en cas de trouble orthopédique
- scoliose, attitude scoliotique
- difficultés de concentration à l’école
- accompagnement des Dys (dysphasie, dyslexie, dysgraphie)
- suivi d’une activité physique intense
- Stress