L’ostéopathie a bien évidemment ses limites. Au delà de son impossibilité à soigner certaines affections, il y a également des contre-indications. Dans la majeure partie des cas, si celles ci existent, il s’agit surtout de contre-indications aux manipulations structurelles (« cracking »). L’ostéopathe pourra alors s’adapter afin de proposer un traitement doux pour soulager certaines douleurs.
Quelles sont les pathologies que votre ostéopathe ne pourra pas soigner ?
- Les pathologies dégénératives (type Alzheimer, Parkinson)
- Les pathologies cancéreuses
- Les maladies organiques (diabète, cholestérol)
- Les maladies de système (SIDA)
- Les maladies génétiques (comme la trisomie)
- Les maladies psychiatriques
- Les phases aiguës de pathologies inflammatoires
En revanche l’ostéopathie pourra accompagner certaines de ces pathologies si le patient souffre d’effets secondaires entrainant un inconfort (ex: troubles digestifs, douleurs, hypomobilités, etc.)
Les urgences, contre indications absolues
Les ostéopathes ne traitent pas les urgences. Un professionnel qualifié saura vous réorienter si votre cas n’est pas de son ressort. Il s’agira de:
- fractures, arrachement ligamentaire ou musculaire
- crise cardiaque
- traumatisme crânien
- AVC
- hémorragie, hémophilie, hématomes extra ou intra duraux
- dissection aortique
- forte réaction allergique
- phlébite
- colique néphrétique
- appendicite
- péritonite
- risque de méningite, infection bactérienne
- hernie discale aigüe avec signes neurologiques
- Altération de l’état général
Le non consentement du patient
Il est bien évidemment obligatoire que le patient ait donné son accord concernant le déroulement de la séance. Il peut s’agir également d’un refus concernant certaines techniques (ex: techniques internes, techniques de « cracking », etc.).